À venir












Expositions

De l’apparaître des choses
Exposition de groupe à la galerie POPOP. Group show. 07-2024

Rock’oco
Exposition de groupe au CIRCA, arts actuels. Group show. 07-2024

À l’épreuve
Au Centre d’artiste ARPRIM. 08-2024




Phenomena : matières et espaces sensibles


Du 07 juin au
10 juillet 2024


Centre Vaste et vague
774 Boulevard Perron, Carleton-sur-Mer, Qc
Les photographies présentées dans cette exposition portent sur la nature du visible et de notre relation au monde, ainsi que sur l’espace et la matière comme conditions d’apparaitre à la fois concrètes et fragiles. Au seuil de ces images se révèle l’ambiguïté de ce qui est donné à voir. C’est ainsi, sur la base de notre rapport à l’espace et à la matière, organique, minérale, concrète ou transparente, à la fois brute, poreuse et fugitive, dans ses qualités physiques et génératives aussi, que se construit notre expérience du monde qui nous entoure. Dans mes intérêts de création s’exprime donc un certain désir, telle une quête, à appréhender l’espace et la matière au plus près, selon une approche post-anthropocentriste et à l’abri de la signification. Ce projet s’inscrit dans un mode descriptif de représentation qui se veut réceptif à l’apparaître des choses, de manière à révéler la premièreté de l’expérience du visible selon une méthode ou une sorte de rituel, ou encore un mode de réception « lente », qui a pour objet de mettre en suspend tout aprioris au profit d’un mode d’appréhension propice à la découverte et au renouvellement de ce qui se présente à soi.
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The photographs presented in this exhibition explore the nature of the visible and our relationship to the world, as well as with space and matter as conditions of appearing at once concrete and fragile. At the threshold of these images, the ambiguity of what is given to be seen is revealed. Thus, it is on the basis of our relationship to space and matter, whether organic, mineral and concrete or transparent, at once raw, porous and fugitive, in its physical and generative qualities too, that our experience of the world takes place. In my creative interests, then, there is a certain desire, like a quest, to apprehend space and matter as closely as possible, in a post-anthropocentric and meaning-free way. This project is part of a descriptive mode of representation that is receptive to the things as they appear, in order to reveal the primary visual awareness of the experience, according to a method or a sort of ritual, or again a mode of “slow” reception, which aims to suspend any preconceptions in favor of a mode of apprehension conducive to the discovery and renewal.



         

Travaux d’atelier

/Studio Work

Du 14 septembre au
16 décembre 2023


SKOL
Centre des arts actuels
Les photographies de cette exposition ont été réalisées dans mon atelier, ou proviennent de mes archives photographiques prises en extérieur que j’imprime et laisse s’accumuler sur ma table de travail. Elles sont quelques exemples de ce qui m’interpelle et me ramènent continuellement à l’expérience première propre au photographique, « en deçà du langage », à la limite de n’avoir plus rien à dire. Elles expriment ce qui dans le photographique obsède et qui relève paradoxalement de l’expérience du réel, c’est-à-dire d’un monde à la fois autonome, pérenne et à l’abri de la signification. Elles reflètent aussi, de manière répétitive et redondante, certains moments de l’histoire où le photographique apparait comme une quête unique et propre à l’art, tous médiums confondus.
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The photographs in this exhibition were taken in my studio or come from my outdoor photographic archives that I print and let accumulate on my worktable. They are a few examples of what intrigues me and continuously bring me back to the original experience inherent in photography, “beyond language,” on the verge of having nothing more to say. They express what obsesses in photography, paradoxically relating to the experience of reality, a world that is autonomous, enduring, and sheltered from meaning. They also reflect, repetitively and redundantly, certain moments in history when photography emerges as a unique quest specific to art, encompassing all mediums.

               


Porosités


Troisième itération :
Du 20 avril au 28 mai 2023


Galerie des Arts visuels
Université Laval, Québec. 
En duo avec Sylvie Readman.
Le projet d’exposition Porosités est née de la rencontre entre deux artistes qui chacun à leur manière s’intéresse à la matérialité, à l’espace et à la lumière comme conditions premières de l’expérience photographique. Ce projet à deux voix vise à mettre en relation leurs territoires réflexifs, en cherchant à créer des points de contact à partir desquels les images se laissent traverser par ce même esprit d’ouverture et d’équilibre entre ce qui est donné à voir et ce qui est donné à penser.
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The exhibition Porosities was born of the meeting of two artists who, each in their own way, are interested in materiality, space, and light as primal conditions of photographic experience. This project joining two voices aims to relate their reflective territories by trying to create points of contact, from which images allow themselves to be traversed by this same spirit of openness and balance between what is given to see and what is given to think. 



Porosités


Première itération
Galerie Laroche-Joncas




Voir ou ne pas trop voir



Centre d’artiste
Espace F
Avec cette exposition, Denis Rioux interpelle à pas feutrés un public qui doit composer de prime abord avec ce qui peut sembler une absence de sujet. Plusieurs des choses et contextes saisis par son appareil se dérobent d’ailleurs à une désignation spontanée. Il faut donc un peu de temps pour comprendre que c’est à une «surexposition» de motifs, textures et formes que nous convie le photographe. En-deçà de ces clôtures, briques et autres murets minutieusement cadrés et captés, ce «ne pas trop voir» est caractérisé par l’absence d’élément anecdotique pouvant pointer vers une action ou un mouvement quelconque. L’omission de tout quidam visible dans ces cours industrielles et autres lieux blafards va dans le même sens. De surcroît, cette bidimensionnalité atmosphérique s’étend même à une perspective quasi aplanie par de judicieux choix d’angles de vue ainsi que par un éclairage pénétrant et diffus. Faisons-nous à l’idée : la photo est ici affaire de surfaces et se veut hors du temps. C’est ce que Denis Rioux nous fait voir avec clarté et détails. Communiqué du Centre d’artiste Espace F




D’abord,
ne pas photographier



Galerie La Castiglione
D’abord, ne pas photographier est une invitation à l’expérience de voir, du visible des choses et du saisissement de ce qui se présente à soi. Il s’agit de photographies récentes et de projets en cours qui comporte notamment le lancement d’une publication. Les œuvres photographiques de l’exposition s’inscrivent dans une démarche d’exploration au seuil des images et sur la nature de l’expérience photographique. C’est une démarche réflexive sur l’acte de voir et sur les choses telles qu’elles nous apparaissent dans l’expérience du visible, à ce qui se présente dans l’instant où tout s’arrête dans la présence du c’est ça et du juste ça. Il s’agit de séries photographiques à partir desquelles l’artiste s’interroge sur la premièreté des images, ainsi que sur une manière d’appréhender le monde, par la photographie, sur sa matérialité faites de détails répartis en surface et de lumière constituée de particules ou de clarté tonale.






Sans titre (herbe)



Centre d’artiste
Vaste et vague
L’œuvre photographique Sans titre (Herbe) s’inscrit dans une démarche de recherche-création au seuil des images et dans une réflexion sur la nature de l’expérience photographique. Au moyen de cette œuvre, Denis Rioux propose d’explorer l’effet de premièreté et de visibilité accrue dans l’expérience du visible des choses « telles qu’elles sont ». Le contexte de l’installation rétroéclairée permet d’exacerber la nature de l’apparaître des choses comme condition d’existence du visible et de l’expérience de voir à la fois brute et complexe, ou riche d’informations à saisir instantanément. Le sujet photographié se présente quant à lui selon une double vision, c’est-à-dire une vue en élévation et une vue topologique ou en surface. L’expérience de l’œuvre est aussi enrichie et transformée par la séquence des variantes de lumière, de l’aube, du jour, du crépuscule et de la nuit. Elles viendront alimenter la réflexion sur l’idée même de l’apparaître des choses, dans la lumière, en dehors de ce qui permet de les nommer. Centre d’artiste Vaste et vague.