Porosités
Troisième itération :
Du 20 avril au 28 mai
Galerie des Arts visuels
Université Laval, Québec.
En duo avec Sylvie Readman.
Le projet d’exposition Porosités est née de la rencontre entre deux artistes qui chacun à leur manière s’intéresse à la matérialité, à l’espace et à la lumière comme conditions premières de l’expérience photographique. Ce projet à deux voix vise à mettre en relation leurs territoires réflexifs, en cherchant à créer des points de contact à partir desquels les images se laissent traverser par ce même esprit d’ouverture et d’équilibre entre ce qui est donné à voir et ce qui est donné à penser.
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The exhibition Porosities was born of the meeting of two artists who, each in their own way, are interested in materiality, space, and light as primal conditions of photographic experience. This project joining two voices aims to relate their reflective territories by trying to create points of contact, from which images allow themselves to be traversed by this same spirit of openness and balance between what is given to see and what is given to think.
Le projet d’exposition Porosités est née de la rencontre entre deux artistes qui chacun à leur manière s’intéresse à la matérialité, à l’espace et à la lumière comme conditions premières de l’expérience photographique. Ce projet à deux voix vise à mettre en relation leurs territoires réflexifs, en cherchant à créer des points de contact à partir desquels les images se laissent traverser par ce même esprit d’ouverture et d’équilibre entre ce qui est donné à voir et ce qui est donné à penser.
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The exhibition Porosities was born of the meeting of two artists who, each in their own way, are interested in materiality, space, and light as primal conditions of photographic experience. This project joining two voices aims to relate their reflective territories by trying to create points of contact, from which images allow themselves to be traversed by this same spirit of openness and balance between what is given to see and what is given to think.

Porosités
Première itération
Galerie Laroche-Joncas




Voir ou ne pas trop voir
Centre d’artiste
Espace F
Avec cette exposition, Denis Rioux interpelle à pas feutrés un public qui doit composer de prime abord avec ce qui peut sembler une absence de sujet. Plusieurs des choses et contextes saisis par son appareil se dérobent d’ailleurs à une désignation spontanée. Il faut donc un peu de temps pour comprendre que c’est à une «surexposition» de motifs, textures et formes que nous convie le photographe. En-deçà de ces clôtures, briques et autres murets minutieusement cadrés et captés, ce «ne pas trop voir» est caractérisé par l’absence d’élément anecdotique pouvant pointer vers une action ou un mouvement quelconque. L’omission de tout quidam visible dans ces cours industrielles et autres lieux blafards va dans le même sens. De surcroît, cette bidimensionnalité atmosphérique s’étend même à une perspective quasi aplanie par de judicieux choix d’angles de vue ainsi que par un éclairage pénétrant et diffus. Faisons-nous à l’idée : la photo est ici affaire de surfaces et se veut hors du temps. C’est ce que Denis Rioux nous fait voir avec clarté et détails. Communiqué du Centre d’artiste Espace F




D’abord,
ne pas photographier
Galerie La Castiglione
D’abord, ne pas photographier est une invitation à l’expérience de voir, du visible des choses et du saisissement de ce qui se présente à soi. Il s’agit de photographies récentes et de projets en cours qui comporte notamment le lancement d’une publication. Les œuvres photographiques de l’exposition s’inscrivent dans une démarche d’exploration au seuil des images et sur la nature de l’expérience photographique. C’est une démarche réflexive sur l’acte de voir et sur les choses telles qu’elles nous apparaissent dans l’expérience du visible, à ce qui se présente là dans l’instant où tout s’arrête dans la présence du c’est ça et du juste ça. Il s’agit de séries photographiques à partir desquelles l’artiste s’interroge sur la premièreté des images, ainsi que sur une manière d’appréhender le monde, par la photographie, sur sa matérialité faites de détails répartis en surface et de lumière constituée de particules ou de clarté tonale.





Sans titre (herbe)
Centre d’artiste
Vaste et vague
L’œuvre photographique Sans titre (Herbe) s’inscrit dans une démarche de recherche-création au seuil des images et dans une réflexion sur la nature de l’expérience photographique. Au moyen de cette œuvre, Denis Rioux propose d’explorer l’effet de premièreté et de visibilité accrue dans l’expérience du visible des choses « telles qu’elles sont ». Le contexte de l’installation rétroéclairée permet d’exacerber la nature de l’apparaître des choses comme condition d’existence du visible et de l’expérience de voir à la fois brute et complexe, ou riche d’informations à saisir instantanément. Le sujet photographié se présente quant à lui selon une double vision, c’est-à-dire une vue en élévation et une vue topologique ou en surface. L’expérience de l’œuvre est aussi enrichie et transformée par la séquence des variantes de lumière, de l’aube, du jour, du crépuscule et de la nuit. Elles viendront alimenter la réflexion sur l’idée même de l’apparaître des choses, dans la lumière, en dehors de ce qui permet de les nommer. Centre d’artiste Vaste et vague.

